12/04 direction "rizières"

En remplissant le formulaire en bas de page, mettez-y vos commentaires les uns à la suite des autres pour le 12 avril.

Je les intégrerai ensuite en regard de chaque vignette.


********


• Marché dans la ville

Le marché de Yuanyang est une véritable fourmilière ! Déjà la circulation dans la rue principale relève du parcours du combattant. C'est un enchevêtrement de triporteurs, de vélos, de scooters électriques, de bus, de camions, de berlines petites et grandes. C'est à savoir qui passera le premier.

 

Lorsque, de l'hôtel tout proche, on a passé cette épreuve sans dommage, on arrive à de grands halls, où les marchands sont regroupés par spécialité : dans le haut, légumes, dans le bas, viandes diverses.

Tout ce qui est doté de pattes et qui n'est pas une table,ou doté d'ailes sans être un avion, se mange. 

La pesée se fait par balance romaine, le paiement en yuan. Les femmes font leur emplettes avec un panier en osier sur le dos, lorsqu'elles ne portent pas leur bambin.



• Culture de thé

Les variétés de thé : thé vert ; thé wulong (semi fermenté), thé noir (fermenté)

Au sortir de Yuanyang en direction des rizières, nous avons découvert d'immenses champ de thé sur des pans de montagne abrupts . Les cueilleuses étaient d'une timidité extrême, n'osant lever le regard en notre direction, encore moins pour accorder un semblant d'échange verbal, ne serait-ce que pour commenter la photo ou le film qui les avait immortalisées. Nous pris conscience, là, que les idées de Mao étaient rangées dans l'album des souvenirs, et que le pays avait pris un sérieux virage : ces cueilleuses seraient-elles les nouvelles esclaves de riches propriétaires, roulant en 4x4 flambant neufs nous éblouissant de tous leurs chromes ?


• Rizières en terrasse et villages de hani

Ce jour-là, nous circulions sur des routes avec nombre de nids d'autruche (dixit la guide, Lili). Mais le plus grand danger émanait non de la route, mais des enfants, car ils célébraient à leur manière la fête de l'eau. Balancer sur le bus des seaux bien remplis (mais d'une eau pas toujours très claire), ou le cas échéant sur des promeneurs, les mettait dans une folle excitation. Alors attention aux appareils photos ou caméscopes !

Façonnées par l'homme sur 2000 ans, noyées par l'eau d'irrigation, les terrasses forment des milliers de miroirs qui réfléchissent la lumière du ciel : rose le matin argent le jour et or au coucher du soleil. Elles s'étendent sur des km2, à perte de vue. Une question se pose aussi, à propos de la patience nécessaire à l'agriculteur pour accéder à sa parcelle, avec son yak, seul moyen énergétique pour travailler sa terre. Car évidemment, ces paysages immortalisés par Yann Arthus-Bertrand, ne peuvent se prêter à la mécanisation.

Nous avons visité quelques villages hani et yi (depuis peu en dur), et plus particulièrement l'un d'entre eux : femme au lavoir (ne souhaitant pas se faire photographier), porcs s'étalant pour une confortable sieste dans un matelas de boue, bouses séchées, bois des ancêtres vu de loin (car interdiction d'y pénétrer), deux hommes âgés en tenue Mao, acceptant d'être pris en photo en échange d'en recevoir des épreuves papier (que n'avions nous de polaroïd !).




11/05/2008
2 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres